Chapitre Un
Naissance
de sa future princesse ou son futur prince, lui le seul aurait le droit de toucher son enfant le premier, d'aider au
passage de cette nouvelle vie. Malgré le ventre énorme d'Armantine l'accouchement se passait bien, Position
à genoux sur le bord du lit et torse appuyer sur de
haut coussin, des pressions sur le coin extérieur des
orteils pour réduire le mal, de légère pression dans
les vertèbres et le bassin pour aider à la descentedu
bébé, tout le monde travaillait en harmonie et sérénité dans le

Dans la tour médicale, tous s'affairaient à leurs tâches d'assister la reine Armantine durant son accouchement en attendant patiemment que le travail s'accomplisse. Le sage-médecin pratiquait ses vielles techniques de massage ancestrales sur la reine pendant que les herbalistes faisaient Aktor Roi-Des-Hommes attendait avec impatience l'arrivée


but d'offrir un environnement calme pour le nouveau venu. Après plus de trois heures de travail enfin, une petite tête se fit découvrir. Aktor se prépara pour accueillir ce petit être, d'une poussée d'Armantine le bébé en entier sortit et Aktor l'attrapa, un garçon! Le royaume des hommes avait un prince. Enfin, Armantine pouvait se coucher sur le dos et

tenir son bébé dans ses bras. Se couchant péniblement, un pincement au ventre, la reine senti de nouvelle
contraction. Criant d'une douleur intense, la reine
sentait comme si elle accouchait de nouveau, un cri
perçant sorti du plus profond de ses poumons et un
autre bébé sorti de la nouvelle mère d'une rapidité
extrême, Markham bras droit du roi attrapa le deuxième
venu avant qu'il netouche le sol. Des pleurs! D'autres
pleure d'un autre bébé! Comment ça se pouvait-il! Jamais ça ne

s'était produit dans la mémoire de Dragoènia que deux bébés naissent en même temps, était-ce dû à la pleine lune? La pièceétait muette, tous étaient bouche-bé, aucun son sauf les pleurent de deux bébés naissant. Aktor et Markham allèrent poser les deux bébés dans les bras de leur mère, leurs regards se posant des questions. Regardant si tendrement ses

deux enfants buvant de son lait, Armantine vint les larmes aux yeux: "Toi qui es au creux de mon sein droit, je
te nomme Karkator, défendeur des opprimés.
Toi qui es au creux de mon sein gauche, je te
nommerai Arkator, artiste des âmes. Ensemble,
vous serez le tous et le rien, le feu et l'eau, la
terre et le métal, ensemble, vous serez le vent
du changement de Dragoènia. Pour l'instant, je
vous quitte, mais bientôt, nous serons ensemble.
Je vous aimerai éternellement, mes enfants, soyez tout ce que
vous devez être." Sur ces mots, la reine si bien aimée Armantine s'éteignit, ainsi que toutes les bougies. De petits cris stridents, brisèrent le silence. Un grondement profond fit vibrer la
chambre, et un hurlement digne du plus gros des loups déchira

la nuit, maudissant la lune, cette si belle pleine lune. Dragoèna éclata en sanglots.
Festivitées


Marion était exténuée, elle avait tout préparé pour le Nomasku et elle en était fière, c'est elle qui supervisait
et préparerait la fête pour officialiser le nom
du nouveau poupon en ce nouveau monde, une
chance que le royaume entier était là pour
l'aider. Le centre pièce du château, était d'une
beauté incroyable, tissé par les plus grands
tisserands de la contrée. Les deux autres royaumes
allaient être sur leurs plus beaux attraits, il fallait les
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impressionnés. Il fallait surtout l'impressionner, lui. Enfin après ces trois dernières années à s'envoyer des mots par faucon, ils allaient se revoir! Warfaden Prince-des-Roches! Warfaden, Prince de son cœur. Pourquoi même tout ce temps de l'avoir vue, lorsqu'elle pensait à lui, elle se sentait apaisé et que même après trois, lui, il n'aura
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pas changé, mais elle, elle a grandi! Maintenant, elle va être
plus grande que lui! Bien sûr, Marion se
moquait du nain dans ses lettres et lui faisait
rappeler le temps que Warfaden riait d'elle
par ce qu'il était plus grand. Après trois ans,
présentement, ils en avaient quinze et cela était
une différence dans le développement des deux
races. Les nains grandissent vite, mais leur
croissance s'arrête assez tôt , mais deviennent
plus larges. La petite rousse n'était plus aussi petite qu'avant
mais tout aussi rousse.Oui peut-être qu'il va être plus petit qu'elle, mais elle rougissait en pensant comment il va être plus large qu'elle, elle ne s'en pouvait plus de le voir, encore une nuit! Marion finissait de placer les chaises et attendait impatiemment, il se faisait tard, cela faisait plusieurs moments avait passé
depuis qu'elle avait eu des nouvelles de l'accouchement de sa sœur Armantine, la reine du château, enfin, elle
pouvait se calmer et aller marcher sur le pavé
du marché. Bien que l'accouchement semblait
se porter bien, elle avait ce pressentiment encore,
quelque chose allait se passer et cette fois ça
allait être grave. Les paumes de Marion devinrent
tellement chaudes que Marion elle-même se brûla.
Au même moment, des cris de bébé se firent
entendre par la tour médicale, enfin! Elle était tante! Elle


pouvait entendre les sages et le roi crié de joie avec sa grosse voix grave. La joie était immense en elle, son corps bouillait de bonheur pour sa sœur. Elle regarda autour d'elle, sortant de sa trance et se rendit compte qu'il était déjà la nuit et que la pleine lune était haute dans le ciel pour marquer cet événement rare parmi le temps et les

étoiles. Les gens étaient comme elle, tous regardaient la tour et se réjouissaient de l'arrivée du futur roi ou reine
et semblait regarda autour d'elle, tous semblaient
confus par la nuit,comme si le temps s'était
avancé, mais tous se concentraient sur les pleures
du bébé, soudain un son que nul n'aurait pu
possible d'entendre, les cris d'unautre bébé!
Personne n'avait halluciné, tous avaient bien
entendu le même son, tous se regardaient incrédule
sans comprendre. Marion ne pouvait comprendre ce qu'il se

passait, dans la mémoire des humains, jamais deux enfants étaient nés en même temps, était-cedû à la pleine lune? Les gens vont se poser desquestions, ils vont vouloir des réponses àquelque chose que personne ne peut expliquer.Justement les gens, ses amis, ceux qui l'avaient aidé à tous préparé se

tournèrent vers elle avec des regards remplis de questions. Marion ne savait que faire devant cette foule
d'yeux questionneur qui s'avançait vers elle pour
lui poser des questions. La chaleur, cette chaleur,
commence à renaitre, cette boule dans son ventre
qui grossissait. "Je dois aller voir ce qu'il ce passe
là-haut, vous allez avoir vos réponses à un
autre moment." Courant vers la tour, Marion
eu les larmes aux yeux et senti toute cette chaleur
se dissiper au même instant qu'un grognement digne du plus
Prison
"Ah! C'est ce soir!
Finalement ce soir!"
"De quoi tu parles encore?"
"Ces cachots sont votre abattoir!"
"Et c'est ce soir que j'en sors."
"Personne ne sort de ces cachots, ni même le garde, il dort, regarde."
"Ouais fiche nous la paix!"
"Personne qui est parmi nous, est ici pour la paix."
"Laisse nous dormir"
"Mieux vaut en rire que d'en mourir."
"AH! Ouais! Tu penses d'avoir trouvé ta porte de sortie?"
"Je ne l'ai pas trouvé, c'est ce petit rat qui me la dit." L'homme s'arrêta finalement de parler, au soulagement de tous. Retombant dans les tourments de sa tête et attendit plusieurs moments, les mots tourbillonnants dans
sa tête, cette envie folle de les crier, mais
réussi a gardé son calme, ce n'était pas encore
le moment. Finalement, de petits cris se firent
entendre dans la nuit. "Ah! Finalement mes
amis!C'est le temps de se dire au revoir!
Ce fut un réel plaisir de vous connaitre!"
Soudainement, d'autre petit cri perça les murs
épais des cachots.
"Ah! Que ceci est merveilleux! Meilleur intrigue de tous les temps à un moment propice de ma propre histoire! Que c'est jouissif, un rictus se fit apparaitre sur ses lèvres et se mordit le coin extérieur du pouce, laissant couler des gouttelettes de sang comme si Dragoènia pleurait à nouveau.




gros des loups déchira la
nuit avec comme spectateur
la pleine lune. Dragoènia
pleura une autre fois.

Cellule

Combien de jour, combien de nuit, combien de printemps? Combien de fois ces questions sont revenues
dans sa tête. Les souvenirs, ses seuls souvenirs
étaient la même bouillie deux fois par jour servi
par ces monstres, pourquoi elle disait que c'étaient
des monstres, elle ne se rappelait même pas des
visages d'auparavant, cela était surement dû à
la première fois qu'elle les avait vues, même ce
jour n'était plus gravé dans sa mémoire, mais à chaque jour, il
Recroqueviller dans un coin, elle regarda le sol qui était taché de sang noir séché, aujourd'hui, elle le sentait
que c'était sa première journée qu'elle allait
saigner à chaque fois qu'elle se réveille. Ce qui
voulait dire qu'ils viendraient récolter son sang
aujourd'hui, une dernière journée de coups. Ses
yeux étaient lourds, elle s'endormirait pour se
faire réveiller par le bruit des chaines,

lui rappelait pourquoi elle pensait ainsi. Tousles jours, à chaque jour, ils rentraient dans sachambre, l'attachait au mur sans rien diredans le silence et la fouettait toujours juste àune place différente à chaque fois, s'arrêtant au moment que le sang commençait à faire ses traces sur sa peau, ne se rendant jamais au point de saigner. Saigner.
aujourd'hui elle devait
combattre le sommeil, elle le savait que c'était en ce jour, ses rêves lui avaient dit.La lune lui avait dit. Dragoènia lui avait dit.


Réconfort
Pourquoi les bougies du chateau n'étaient-elle pas allumer? Il

faisait noir dehors, c'était la nuit mais pourtant Marion remarquait que la tablé royal était en train de se préparé, le souper n'était pas encore prêt mais pourtant la nuit avait déjà commencer en cette journée de printemps. La rouquine courrait en toute vitesse passant par la cuisine pour accéder à

la tour médicale. "Marion que se passe." Elle lui coupa le bec en poursuivant son chemin. "Ce n'est pas le moment,
ma soeur... Ma soeur..." Les larmes lui brouillaient
la vue, mais de toute façon elle pouvait marcher
et courrir dans le chateau les yeux fermées, enfin
elle arriva au pieds de l'escalier. Marion commençait
à entendre les bruits de pas éffrènéet le mélange
de voix. Montant tranquillementmarche par
marche à bout de te voilà. Monte avec moi on
doit discuter. Ma soeur, ma soeur, l'enfant, les enfants, Aktor?"

Réussissa-t-elle à balbutié. Seulement un regard triste de Markham se posa dans les yeux humides de la rouquine, la prennant dans ses bras. Dragoènia la
joignit dans ses pleurs.

Échapper

Dans les cachots du château Slagor, les prisonniers étaient pris de panique. Ka'arass, fils déchu de Lormar Chef
de la garde, se promenait librement dans les
couloirs de la prison, laissant de longues traces
de sang coulant de ses doigts. S'arrêtant devant
une cellule, il commença à faire un cercle sur
le sol avec ses doigts. Dans le rond ensanglanté,
l'ancien prisonnier dessina des mots en langage
dragonien, Dans la cellule l'homme se prenait
la main droite et cria de douleur, sous ses yeux remplis d'effrois

sa main enflait au point de devenir aussi grosse que sa tête et explosa. Le tortionnaire regarda le pauvre se tordent de couleur et s'installa dans le milieu du pentagramme, leva le bras et ferma le poing avec force. Du sang commença à couler des yeux et des oreilles du martyr, l'homme semblait paralyser, ne bougeant pas et sans crier un semblait paralyser, ne bougeant pas et sans crier un mot comme s'il ne sentait rien.Avec un

sourire en coin, Ka'arass savourait le mal qu'il infligeaità sa victime, il fit un petit rictus à sa proie et
ferma le poing, le cerveau de ce dernier tapissa
les murs de la cellule, son corps sans tête resta
pendant plusieurs instants debout comme une
statue et Ka'arass frappa très fort dans ses mains
comme s'il aplatissait une mouche et le corps
du défunt eu la même réaction que ses autres
membres, seule une mare de sang tapissait les
quatre coins de l'alcôve. Ka'arass essuya une perle de sang qui


coulait sur sa joue.Dégouté, il pensa à haute voix: "Il va falloir que je
travaille sur ma protection,
c'est dégoutant du sang!"
Dit-il en riant. Tournant les
talons, il continua son chemin
vers le prochain cachot.
Campagne

jours que paysans, fermiers et malades avaient quittées la contrée d' Azanam.Contré autrefois prospère et remplies de champs de mais était désormais aussi dévasté que les grandes plaines du nord. Les hectares de blé faisaient place dorénavant à un paysage cauchemardesque. Là où il y avait les récoltes, les terres étaient arides, rien ne
La caravane faisait bon chemin. Depuis maintenant quatre

poussait. Les beaux étangs étaient asséchés ou l'eau avait changé de couleur, les plans d'eau azurent
avaient fait place au marais de couleur verdâtre,
certains avaient même tourner au rouge comme
si toute la vie de ses oasis merveilleuses s'était
vidé de leur sang. Ou les oiseaux allaient
s'abreuver, à présent, ils y allaient pour mourir.
Les autres constatations que les pèlerins avaient
remarquées étaient étaient les animaux. Dans
les dernières années les loups avait doublé de taille, les

écureuils volaient d'arbres en arbres. Depuis la dernière génération, les chiens naissaient avec des difformités, ce n'était pas rare de les voir avec deux ou même plusieurs queues. Le groupe de paysans faisait marche sur la grande route qui se dirigeait vers le sud. Lorsqu'ils arrivèrent à l'intersection qui bifurquait vers les deux autres royaumes, ils


Marik l'a si bien dit, si nous le laissons ici, les loups viendront et il nous reste encore un jour pour atteindre le château, les loups suivront nos traces et traqueront les moins vite. Si nous prenons l'oisillon dans le groupe de tête avec les porteurs, les loups n'auront pas son odeur."Camille se fit couper sec."Moi, je crois que nous devons mettre fin à ses
entendirent un piaillement d'oiseau qui semblait souffrir. Lentement, Marik s'avança tranquillement du
petit bruit. "Venez voir tout le monde!" s'exclama-t-il.
Le groupe fit un cercle au tour du petit oisillon
qui souffrait terriblement."Il a l'air d'avoir
très mal, si nous le laissons ici les loups viendront
et le mangeront. Que devrions-nous faire?"
s'exclama le petit garçon. "Il a une aile de casser,
je pourrais lui faire une attelle. "Camille, la vielle sage du groupe, s'était accroupie pour regarder l'oisillon. "Comme

souffrances et ses cris font mal à mes oreilles! Peut-être qu'il a été atteint par la maladie et risque de nous la
transmettre, nous ne pouvons prendre ce risque!
Combien sont morts? À ce rythme,on va être
seulement quarante à arriver au château après
quarante jours et quarante nuits!" Aboya Rutho
"Comme toujours, tu dis des choses insensées, tu
ne sais même pas compter et tu fais retarder le
groupe Rutho! Surement que certain de nous
sommes infecté et nous ne le savons pas! Il mérite la même
chance que nous et comme d'habitude, nous ferons le nécessaire en temps et en lieu!" Ordonna Morlann le chef du groupe. Mais Rutho n'avait pas le même point de vue du chef. Prenant une grosse roche, il s'avança vers l'oisillon pour l'exterminer. Un cri aigu provenant de la bouche de Marik perça le silence. Tout le monde se boucha les oreilles et


tomba à genoux. Rutho persévéra et continuait à avancer malgré le bruit strident, le groupe regardant, abasourdit,
le jeunot qui s'époumonait en direction du fou.
Soudain des veines apparues dans le coup et
sur les temples du jeune garçon, enfin le silence,
ce fut pour son auditoire, mais Marik avait
encore la bouche grande ouverte et continuait
à crier sans qu'aucun son ne sorte, mais des
ronds bleus en sortaient.Tout le monde enleva
leurs mains de leurs oreilles sans rien comprendre. Rutho était


en place, immobile. Finalement, Rutho laissa tomber la roche sur sa tête et metta ses mains sur ses oreilles. Marik s'arrêta de crier, les muscles de son coup se détendit et les deux s'évanouissèrent face contre terre. Le groupe au complet était figé dans une trance, personne ne savait que faire. Finalement, le vieil homme costaud s'avança, aidant Camille
à se lever." Camille prend bien soin de l'oisillon." Murmura-t-il calmement. Comment il a pu faire ce cri si
perçant?" Camille était inquiète de tout ceci.
"Ce que je sais, c'est qu'il nous afait aucun mal.
Rutho mérite ce qui lui est arrivé et qu'il respire
encore. Il ne sera pas content lorsqu'il réveillera.
" Sans qu'ils ne s'en rendent compte le frère du
chef s'incrusta dans la conversation. "Mon frère,
il a perdu son père et sa mère et toi, tu veux
l'envoyer seul dans les dangers de la forêt? Et Marik lui? Vous

avez tous vu ce qu'il a fait!" Fulmina Forlann, le frère du chef. "Mes décisions sont toujours en faveur du groupe, jusqu'à présent elles nous ont permis de survivre. Ceci n'est pas une coïncidence, c'est un signe! L'oisillon est probablement un aigle et regarder ce que Marik a fait, il a crié comme un aigle! Il faut se serrer les coudes pour arriver au château

et ensuite, on en parlera. Mais Rutho se doit de partir, il n'est qu'une nuisance au groupe." Lança le grand chef
barbu. "Ah! Tu me coupes toujours la parole
grand-frère! Non! Je dis de bannir les trois, on
n'a pas besoin de tout ce trouble!" Une claque en
arrière de la tête lui coupa la parole, mais pour
une fois,il continua : " Je veux juste que tu
prennes la bonne décision." dit-il en regardant
le sol. "Pour l'instant prenons la décision de
séquestré Rutho et regarder comment il va réagir et il faut

Escapade

s'occuper de Marik voir s'il va bien. Apporter des brancards et cordes pour
attacher Rutho. Et que
quelqu'un prépare à manger!
On doit reprendre nos forces
après tout ceci." Pour une fois
Dragoènia était en paix.
L'homme chauve se tenait immobile, le torse bombé fièrement,
démontrant ses impressionnant pectoraux. Il regardait droit devant lui de son unique œil. "Mon ami Ka'arass, je te donne un conseil. Tu ne devrais pas tenter cette expérience sur moi, tu pourrais le regretter et manquer une belle chance." Ka'arass continuait à avancer tranquillement et s'arrêta soudain, intrigué par ce que l'homme disait à propos de chance.
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"Est-ce que tu dis ça juste pour sauver ta propre vie, ou est-ce
la vérité? demanda-t-il. "Uniquement un
nom et tout cela t'intriguera encore plus.
Pius Midem." Ka'arass leva un sourcil, ce nom
ne lui disait rien,mais sa curiosité avait été
piquée. Sans rien dire, il continua sa marche
et s'arrêta devant les barreaux de sa nouvelle
victime. L'homme qui se tenait fièrement dans
la cellule était gigantesque. Large comme deux
nains et beaucoup plus grand que tous les hommes qu'il avait

rencontrés, regardait son prédateur sans n'avoir aucune peur. "Dis-moi géant, quel est ton nom?" La brute lui coupa la parole sur un ton froid. "Mon nom est d'aucune importance, mais celui de Pius Midem est celui que tu recherches." Curiosité piquée, en faisant semblant que ce nom ne l'intéressait pas. "Je ne recherche personne! Mais qui est donc ce

Pius Midem que tu parles? Et dis-moi ton nom pour aller retrouver tes compagnons de cellules!" Questionna
Ka'arass. "Tu ne devrais pas me dire ce genre de
chose, tu pourrais le regretter de ta vie." L'ancien
détenu regarda le chauve d'un haussement de
sourcil. "Tu es pas mal insolent pour quelqu'un
qui est emprisonné dans sa propre tombe et qui
a entendu d'autres prisonniers souffrir et exploser!
Réponds à mes questions! Qui es-tu et qui est ce
Pius Midem!?" Cria le fou au bord de la crise en en dessinant

le cercle sur le sol en face de la cellule. "Svardok est mon nom. J'ai descendu au sud de mon ile de glace pour trouver ce fameux Pius Midem, mais en cours de route, il m'a demandé de retrouver Ka'arass du Royaume des hommes,emprisonner depuis cinq ans dans les limbesdu château Slagor. Alors me voici devant ma quête, notre destinée est entre tes mains."

Le dessinateur n'en croyait pas ses oreilles. "Je crois que tu es fou! Tu suis les ordres de quelqu'un que tu n'as
jamais vus! J'ai des idées de grandeur! Je me
vengerai de ceux qui m'ont emprisonner!" Le
géant hochait la tête en signe d'approbation.
"Et c'est pourquoi Pius Midem m'a demandé de
te retrouver, il peut t'aider à accomplir ce que
tu désires, de réaliser ta destinée. Car lui aussi
a de grands projets et il a besoin de toi pour réussir."
Lorsqu'il fut fini, Ka'arass, balaya dans les air faisant

signe que ce ne l'intéressait pas. "Merci de l'offre! C'est super gentil de votre part, mais je fais cavalier seul, j'irai peut-être rencontré ce Pius par moi-même, dis-moi où il se cache et ensuite, ce sera ta mort." Sans peur, Svardok, lui dit simplement la destination demandé. "Dans le centre-cœur de laplaine, où la guerre dragonienne se termina. Mais tu auras besoin

"Dans le centre-cœur de laplaine, où la guerre dragonienne se termina. Maistu auras besoin de mon aide,
plusieurs dangers sedresseront sur le chemin."Un
rire se fit entendre dans le dungeon. "Avec mes
pouvoirs, je devrais très bien me débrouiller seul.
Maintenant, si tristement, est venu l'heure de ta
mort. Merci pour les renseignements, ce fut bien
agréable de te parler Svardok le grand." Finissant
quelques touches sur le cercle, il s'installa au
milieu de celui-ci. "Mais avec plaisir, seigneur Ka'arass. Une

petite chose, je ne tolère pas la douleur."Regardant le grand, Il n'en revenait pas que l'homme restait stoic face à la mort, comme si ça ne l'importunait pas. "Bref, ta mort sera brève, rapide et efficace comme on dit. À la prochaine honorable géant." Regardant dans l'unique œil de l'homme qui le dépassait de trois têtes, Ka'arass incanta et ferma le poing. Svardok grogna et semblait souffrir énormément,il se

concentrait pour oublier la douleur. Ka'arass n'en croyait pas ses yeux,un frisson passa dans sa colonne vertébrale.
Comment était-ce possible que cet homme, même
avec sa taille gigantesque aurait du explosé comme
les autres. Soudain l'œil s'ouvrit, sa pupille était
rouge sang, l'incanteur remarqua que le géant du
nord prenait encore plus de masse, de grosses veines
sortait de sous sa peau partout sur son corps. Un
rugissement rauque sorti des lèvres du barbare des neiges. Une

lueur de couleur rouge se forma autour de Svardok et tout d'un coup explosa, ce qui fit éclater les murs et barreaux de la cellule. D'une rapidité extrême, le géant, sans perdre de temps, le géant fut sur Ka'arass, le prenant à la gorge et le souleva de terre comme une vulgaire feuille d'arbres. "Maintenant,tu vas me suivre! Tu as besoin de moipour trouver l'endroit. Pius Midem n'appréciera pas si nous trois

ne parviennent pas à sa base! Et ne ressaie pas ton habilité sur moi sinon jevais devoir expliquer pourquoi que
tu n'es pas avec nous à notre maitre!" Lança
promptement l'ancien détenu d'un air menaçant.
La sueur perlait sur le front de Ka'arass, quel
sentiment de peur qu'il vînt d'avoir! Mais il
réalisa que ce n'était pas de la peur, mais de l'excitation, tant de

nouvelles questions lui venait à la tête. Comment cet individu avait-il pu combattre son emprise et créé ce halo rouge sans à avoir incanté ou faire des dessins? Et qui pouvait bien être ce Pius Midem, pour qu'un homme aussi puissant que Svardok se soumettre à une voix invisible? Tout ceci était intriguant. "D'accord émissaire du tout-puissant Pius
Midem, je te suivrai ou que tu ailles. Repose-moi si ça te plairait bien." répondi-t-il tout en se disant qu'il devrait
vraiment perfectionner son armure invisible ou
la prochaine pourrait être la dernière. " Mais
dis-moi, grand Svardok, nous sommes deux, alors
pourquoi tu parles que nous trois devront arriver
à cet endroit sacré qui est la terre de ton maitre?"
L'homme du nord regarda vers la seule fenêtre
du dungeon en la pointant." Prochaine étape,


nous devons aller dans la forêt à l'ouest sans se faire remarquer. Maléfactus est le prochain que nous devons recruter pour Pius Midem. Cet elfe ne connait pas encore l'étendu de ses pouvoirs et est très instable. Il risque d'être dangereux et probablement réticent à joindre nos rangs." fut la courte réponse du géant. "Alors qu'attendons-nous? Mettons-nous en marche
vers la forêt! Et en passant, le géant! Tu as tout intérêt à faire
attention à moi et ne pas me laisser mourir! J'en
connais un qui ne serait pas très content." Dit
Ka'arass avec un air moqueur et un sentiment de
puissance qu'il n'avait jamais ressenti. S'arrêtant
de parler, il vit que le géant ne l'écoutait pas avec
son unique œil tout blanc. Revenant à ses sens,
le barbare regarda le petit maigrelet comme s'il
ne s'était rien passé: " Pius vient de me dire

que tu devais faire un cercle sur le sol avec du sang. Dans ce cercle forme un triangle et écrit Ark Az Dak dans le milieu et dit ce mot." Ka'arass s'effectua avec plaisir en allant dans une cellule. "Oh! Un instant, je n'ai plus d'encre, j'ai hâte de me laver les mains." Finalement, peut-être que tout ceci n'était pas pour rien. Lorsque ce fut terminé, une lueur


bleue se matérialisa alentour d'eux et sembla entré dans tous les pores de leurs peaux. "Hmm, tu es bleu cher Svardok.
Peux-tu me dire ce que cette incantation a eu
comme effet?" "Tu peux être fière de toi, nous
sommes maintenant invisibles aux yeux des
autres, mais nous, on peut se voir! N'est-ce pas
merveilleux comme tu l'as dit plus tôt." Répondit
l'homme des neiges. "Puissant! Je suis si puissant!
Et j'ai tellement de question à te poser!" Svardok
l'interrompit. "Questions! Toujours des questions! Partons sans


aucun bruit, il ne nous voit pas, mais ils vont entendre ta bouche. Toutes tes questions auront leurs réponses en son temps et le temps est précieux. Direction ouest, quelqu'un qui ne le sait pas encore nous attend
dans la forêt!" Dragoènia
frissonna de tous les pores
de son être,créant des éruptions
de volcan.
Habitude
La jeune femme était cloitrée en boule dans un coin de l'alcôve.

Elle avait entendu les ordres qui provenaient sûrement du chef, enfin, elle allait sortir de sa prison de pierre, c'était cette fameuse soirée de pleine lune. Mais quel sort lui était destiné? Si c'était la mort, elle l'étreindrait avec plaisir, comme avec sa mère lorsqu'elle était jeune. Regardant ses mains squelettiques, elle se remémora toutes ses années cauchemardesques. Jour

L'homme aux yeux blanc venait dans sa cellule et la menottait au mur. À chaque fois, elle se débattait, mais l'homme était plus
gros et plus fort qu'elle. Dernièrement, elle avait
abandonné ce combat futile, se laissant fouetter sans
un mot, seul le cuir sur sa peau résonnant dans le cachot.
Les coups du garde se faisaient de plus en plus violents
et frénétique, elle sentait la frustration qui émanait de
son bourreau à chaque coup de lanières, un grand sourire
sur son visage. Ce matin, à la dernière séance, elle avait ressenti des

émotions qu'elle ne connaissait pas. À chaque coup de lanière, elle sentait une boule grossir dans son ventre Dans son esprit, elle prit conscience de la peur de l'homme et elle aimait ce sentiment chez lui. Son ventre menaçait d'Exploser sous les coups, l'inquiétude de l'homme grandissait. Le dernier coup que l'homme porta fut d'une telle force qu'il arracha un lambeau de

char. Le silence se fut et l'homme sourit de l'effet escompté. “Tu aimes me faire mal? Tu es déçu de voir que tes piqûres insignifiantes
ne me font plus rien. Tu commences à avoir peur de moi.
Tu fais bien, car un jour les rôles seront inversés. Ce sera
moi ton bourreau et toi ma victime. Allez part! J'attendrai
avec impatience ta prochaine venue.” Le rire de l'homme
s'arrêta sur les murs du cachot. “Je crois que tu es folle!
Je crois que tous les coups que tu as reçus t'a rendu dingue!”
Il détacha la torturée et tourna les talons, sortant de cette petite prison. Elle


Plan
revena à la réalité lorsqu'elle entendit les chaines frotter sur le sol derrière la porte.
Dragoènia eu un petit ricanement.
De son trône, Pius Midem scrutait les ombres, le regard vide.

Devant lui, des ébats sexuels se manifestaient et les esclaves se faisaient châtier par de longs fouets. Les cris, autant de plaisances que de souffrances, résonnaient sur les murs de pierres. Dans les oreilles de Pius, cette mélodie lui permettait de mieux se concentrer et de méditer. Son esprit se promenait dans les royaumes pour déceler la moindre anomalie

qui lui permettait à atteindre son but. Enfin, Svardok son messager, avait trouvé un pion important à son
échiquier, en fait, c'était un de ses fous.
Maintenant, c'était au tour de Maléfactus qui
allait départir pour le désert, de se faire recruter.
Sa troupe de choc allait bon vent, ils devraient
atteindre le château et allaient attendre ses ordres
avant d'attaquer. La troupe de la lune était déjà
rendue aux berges du détroit, près de monter à
bord des canots pour aller faire des pourparlers avec le clan du

nord. Ses plans étaient prêts à la perfection, ne manquait plus d'envoyer ses morts vers l'est et l'ouest, il fallait forcer les choses dans ces deux royaumes maintenant. Il avait vu le chaos chez les nains. Avec la mort imminente du roi et les infectés du milieu de la montagne qui menaçait de repousser les leurs, ainsi que la discorde chez les elfes dus à l'émergence

d'un petit groupe, ce qui ne l'avait impressionné venant de leur part. Pius avait un sourire en coin, il fallait que
les anciens peuples connaissent l'étendu de leur
pouvoir pour le bien du peuple. Pius revint à la
réalité. Regardant l'orgie qui se déroulait devant
lui, un sourire apparut sur son visage ridé.
Levant le poing la salle devint muette et toutes
les tête se tourna vers leurs maitre: “Chèr fidèles!
Le plan se déroule à la perfection! Lors de ma
méditation j'ai vue des choses qui m'ont plu! Il y a plusieurs

nouveaux élues qui sont prêt à entré dans nos rangs! Nous devons leurs démontrer ce qu”il peuvent accomplir avec nous! Des cris de guerre éclata dans la grotte caverneuse. “Silence! Certain d'entre eux nous aiderons de l'intérieur de leurs royaumes. Mais d'autre devrons venir nous rejoindre, sois de leur propre grée et d'autre par la force! Les

murmures s'intensifia entre les murs “Force, Force!” Criaient à l'unisson les fidèles. “Dans mes visions j'ai
vue une bête! Une bête énorme qui va prendre
vie durant la pleine lune. Une bête énormément
puissante et d'une agilité extrême, cette bête
devra être sous mon contrôle avant la fin du
prochain cycle de pleine lune sinon les choses
seront plus compliqués de le capturer, il ne se
laissera pas dompter facilement. Comme vous
savez je suis cloitré dans mon antre pour l'éternité et que notre

seigneur m'a conféré ses pouvoirs de vous faire revenir du côté des morts pour être mon corps, maintenant, j'ai besoin des mains de la mort pour partager la puissance! Mais si je mords un humain vivant, ses pouvoirs seront encore plus terrifiants que vous le pouvez imaginer. Avec le temps et sous ma tutelle, elle

sera plus puissante que moi et sera ma digne héritière d'un nouveau futur!” Pris dans son discours, il
continua sans attente et avec un malin plaisir.
“Cette nouvelle tueuse du clan des dragons vous
mènera dans une vie éternelle et règnera sur les
trois royaumes d'une patte dragonniene, semant
la terreur sur son passage, tous s'agenouilleront
devant elle! Tous se prosterneront devant la gloire
des Vampires!” La caverne entière trembla sous
le choc des applaudissements et les cris d'allégeance. “Vampire,

Vampire!” Pius parla encore plus fort d'une voix grave. “Il y a maintenant des cycles solaires ont passé et qu'on a trouvé cette jeune fille sans défense qui s'est battu comme un loup. Comme un loup et un chien pour être

apprivoisé, il faut mettre la peur et la solitude dans une cage, en cette pleine lune, il est temps de débarrer sa
serrure et lui ouvrir la porte pour que l'enfant
mûrisse. Qu'en cette nuit de pleine lune et de
chaos à travers Dragoènia, il est temps que mon
enfant naisse enfin!” s'arrêtant de parler, il
scruta la foule pour bien savourer l'instant et
pointa un garde. “Garde! Que l'enfant fait son
entrée dans notre arène de la mort!” Le colosse
aux côtés du trône de Pius descendit de l'altar, marchant vers

les cachots, passant devant la foule formant un long corridor de corps mort debout. Le garde avait souvent fait cette marche pour aller au cachot, mais pourquoi cette
fois-ci, il ressentaitde la peur?
Pourquoi Dragoènia voulait
sourire mais avait peur?

Malédiction

"Non, non et non! Elle est la prochaine reine! Et elle est ma fille! Jamais je ne bannirai les miens! Surtout pas pour
les ennoyer dans les abimes des marais ou sous
le soleil plombant dans le désert! Cria Filiam-Dam
au bord des larmes devant le conseil des anciens.
"Reine-mère! Le moment est bien mal choisi
pour en venir aux sentiments purement égoïste!
Bannir ces mutants qui manient l'essence des
dragons sans en connaitre les conséquences et
les dangers qui en occurrent est la chose à faire. Leurs

instabilités sont dangereux pour notre peuple et on doit intervenir maintenant avant qu'un désastre survienne." s'exclama Dorfax, le plus ancien a siégé à la chambre du conseil. "Le défunt roi, votre père aurait compris et accepter notre demande, écouter nos avis de danger avant qu'il ne soit trop tard." Implora l'ancien. "Je ne suis pas votre roi qui vous a

servi de marionnette pendant plusieurs années,
qui a écouté vos belles paroles et à envoyer sa
propre fille tuée des centaines de dragons à peine
sortie de son enfance juste parce que vous ne
supportez pas le fait d'avoir une reine au lieu
d'un empereur!" La grande chambre en bois,
bâtit dans les branches de l'arbre ancestral,
bondis d'un coup! Criant injure et blasphème.

"Mais bien votre reine qui aux prix de sa propre vie protègera chacun de son peuple!" Dorfax pris la parole pour le conseil. "Ce que vous dites est impardonnable d'insulter de la sorte votre père, votre roi et la chambre du conseil! Vous devriez avoir honte! Les décisions des anciens sont pour le peuple et ne devraient pas être remis en question! Vous ne faites en aucune sorte d'être approuvée par le conseil et les royaumes! "Regardez-

vous! Regardez les actions du passé qui hante le présent!" Tirant sur une liane près du trône, le toit en feuille de la chambre
s'ouvrir sur le ciel couvert d'un épais nuage gris-vert. "La
décision de mener l'extinction des dragons se fait toujours
sentir et les changements se font de plus en plus nombreux.
Notre propre peuple se divise, la belle clairière où nous allions
danser sous les étoiles est maintenant un marécage. Ceci est
la malédiction qui nous afflige tous vu que les humains n'ont
pas voulu accepter leur demande et vivre en paix avec eux.
Nous nous somme trahit, nous les elfes et notre pacte d'harmonie avec la

nature. Nous pourrions aider les nôtres à contrôler et maitrisé leurs pouvoirs pour le bien de l'humanité, si mère nature les a créés ainsi, nous devons les accepter parmi nous." Cria la reine. C'est bien de rêvé! Mais justement n'est-ce pas à cause de ses montruosité que nous somme divisé? Les violences qui règnent vous savez sont due à qui? N'est-ce pas votre propre fille qui a attaqué sauvagement des camarades?" S'exclama

Exciliam. "Foutaise! Ma fille est persécuté par sa peau d'une couleur blanche comme la lune! Elle n'a rien fait de mal, elle s'est simplement
défendue! Lorsqu'il y a des dizaines d'elfes qui vous
lancent des roches, vous n'avez pas le choix de vous
défendre et de frapper à son tour!" Foudroyant du regard
le viel elf. "Idiotie! Alors vous dites que c'est normal de
tuer deux de vos camarades avec de la foudre sortant des
doigts, lorsque que ceux-ci ne vous lancent que de
vulgaire petits cailloux? Le conseil a parler et a décidé
pour le bien du peuple. Si vous voulez vraiment protéger votre fille et

les autres mutants vous allez choisir cette seul option. Sinon, l'équilibre précaire de la foret sera anéantie et le peuple se révoltera contre ses créatures qui manient l'éssence des dragons. Alors reine-mère faite votre choix et banisser votre propre fille pour sa sécurité et une vie meilleure dans le désert aride ou risquer la vie de votre fille en la gardant près de vous? Les enfants doivent grandir comme nous tous." Dit Dorfax en

suppliant la reine et regardant les conseillers l'applaudire "Je vous dit que vous êtes tous aveugles et que vous ne voyez pas, encore,
l'étendue de vos actes. Qu'il en soit ainsi! Moi Filia-Dam,
Reines-Des-Elfes, je proclame par mon pouvoir
d'imprératrice, que les élus qui manie l'essence des dragons,
marche sous le soleil brulant du désert et les bourbiers
du désespoir pour trouver la paix et la prospérité
qu'il mérite!" La chambre du conseil explosa sous les
applaudissements des conseillers. "Bon choix ma rei!" Dorfax
eu un pincement au coeur lorsqu'il croisa le regard de la Reine. Filia-dam

leva la main gauchebrusquement, rigidement, demandant le silence dans la salle. La reine sorta la dague royal. "Je n'ai pas fini! Comme vous le savez très bien les elfes ont une mémoire éternelle et un orgueil mal-placé et une sorte de vengeance énorme. Alors que croyez-vous qu'ils arrivera avec les bannis? Vous pensez vraiment qu'il oublieront tout? Que nous les avons bannis? Et qu'ils resteront enterré dans le sable

éternellement? Moi je vois l'avenir, un avenir sombre. La
souffrance qu'ils vivront dans le sable ne sera rien à comparé
de celle qui nous ferons subir dans plusieurs années!" Dit
la reine d'un ton glaçiale."Nous les attendrons de pieds
fermes! Et nous les renverrons dans leurs souffrances!"
S'exclama le chef de la garde. Vous me faites rire! Vous avez déjà peur d'un

petit groupe de treize! Qu'est-ce que ca sera lorsque qu'ils seront une centaine et même des milliers qui manieront parfaitement leur pouvoir? Je rêve déjà de voir la terreur dans vos yeux lorsque cette armée va s'abattre sur la forêt. J'attendrai avec impatience le moment ou ma fille va venir me planter cette dague dans mon coeur." Une larme coula sur la joue de la Reine-mère brisant son coeur de mère." Le chef de la

garde cracha encore une fois. "Vous divagué votre altesse royal! Ce jour n'arrivera jamais! Et s'il cela arriverait ils se buteraient à
une armée beaucoup plus nombreuse et expérimenté!" "Ah!
Que vous êtes naif! Pour m'assurer que vous soyez présent
lors de ce jour et pour que vous vous souvenez éternellement
de la journée que vous avez banni les votres, une vie éternelle
de souffrance va soufflé sur les elfes!" Prenant le chandelier
le plus près, Filia-Dam se coupa la paume gauche et laissa
le sang couler sur le feu. "Que faites vous! Jeunes folles!" Tous les conseillers

se mirent debout en un instant, sachant ce que la reine préparait, plusieurs courant vers elle pour l'arrêter mais un vent puissant se leva, les repoussa par terre et étaigni toutes les bougies sauf celle devant la reine. L'impératrice entama une malédiction dans l'ancient language des dragons. "Par le pouvoir de la flamme des dragons. Par le souffle chaud de leur vie. Conférés aux elfes une vie aussi longue que votre sommeil. Donner
leurs, la vie éternel pour leurs rapeller leur cruauté envers les votre et les leurs. Conférés moi une vie longue remplis de souffrance
pour que je vois la terreur dans les yeux de ce conseil.
Roi Dragonien, permettez-moi de règner jusqu'a ce que
ma propre fille vienne m'enlever la vie avec cette dague
ancestrale et supprimer les remords de l'avoir banni.
Ce feu sacré restera allumer pour l'éternité, rien ni
personne ne pourra l'éteindre. Il sera l'emblème des jours
glorieux des dragons et des souvenirs. Ceci est ce que je
vous offre seigneurs dragons." Le teint pâle sous ses cheveux brun trempé de


sueur, le reine des elfes coupa l'index du doigt gauche à la deuxième jointure avec la dague royal et le jeta dans le feu qui explosa au dela du plafond ouvert se perdant dans le nuage verdatre en se faisant un chemin vers la pleine lune. Les elfes à l'extérieur combattait la tempête qui faisait rage, tous se retournèrent lorsque la colonne de feu illumina la cité elfique. Filia-Dam avança le restant de son doigt. "Ceci n'est rien à comparé de la

douleur que je ressent de bannir les miens. Majestueux dragons, acquiéssé à ma requette et je vous promets que je règnerai d'une main
de dragon sur les miens pour les protégé et que les érreur
du passé ne se reproduise jamais." La plaie se cicatrisa
au contact de la chaleur, les yeux fermé la reine
savourant la douleur que lui procurait la flamme.
Regardant la salle dévasté et les conseillers au sol, un
sourire apparut sur son visage qui avait veilli en ces
court moments. "Que cette journée reste gravé dans
votre mémoire à jamais! Je suis votre reine à jamais, ne l'oublier jamais! Le

conseil est maintenant levé. Dès l'aube tous ceux qui manient présentement l'essence des dragons seront bannis et deviendront les renégats du désert ou iront vivre dans les boueux marècage de l'infini tristesse. Séance terminé, conseiller allé penser au crime que vous avez commis aujourd'hui." Le vent s'estompa aussi subitement qu'il avait apparu, la flamme rapetissa referment le trou dans le nuage ainsi
cachant la belle pleine lune qui était si désolé de ce spectacle. Les conseillers se releva avec des regard réprobateur envers la
reine-mère et sortirent sans rien dire. Filia-Dam
attendit d'être seul dans la chambre, seul noyer dans
son chagrin. Elle jeta un dernier coup d'oeil à la salle
dévasté: "Merci seigneurs dragons. Merci de votre écoute."Elle tourna les talons, pris une une bonne respiration et sorti par la
porte pour accomplir son destin. Dragoènia, aussi,

était noyé dans son chagrin.

Lamentation

“Pourquoi ai-je le gout du sang dans ma bouche? Pourquoi
je ne peux bouger?” Se demanda Rutho. Lorsqu'il
ouvrit les yeux, sa tête lui tourna. “Quel mal
de crâne!” Il vit qu'il était attaché sur un
brancard et la mémoire lui revint. “Détachez-moi!
Je n'ai rien fait pour mériter ce sort!” Cria-t-il.
“Calme-toi Rutho, c'est ton imbécilité qui t'a
conduit à ce point!” Fulmina Morlann. “Suis-je
le seul qui ait assez de raison pour penser que cet oiseau n'est

qu'un oiseau de malheur! Il nous amènera dans le pétrin!” Se lamentait Rutho. “Tais-toi, j'avais décidé de te garder avec nous, mais comme toujours, tu ne fais qu'empirer les choses!” Lança le grand barbu en foudroyant du regard le jeune homme sur le brancard. “Mais! Vous tous! Vous avez vu ce que Marik m'a fait! Il aurait pu tous nous

tuer! Et vous! Vous continuer de marcher avec cet infecté! Il va vous donner sa maladie et vous mourrez tous!”
Camille s'interposa entre le brancard et Molan.
“Cesse de divaguer! Tu as peut-être raison, mais
le groupe en a parler pendant ta sieste. Rutho
lui coupa la parole. “Ce n'était pas une sieste!
Je ne me suis pas reposé du tout!” Camille
continua sans l'écouter avec un regard désespéré.
“On en a conclu que Marik ne faisait que défendre
un oisillon sans défense. Au château Slagor, ils ont les meilleurs
médecins qui nous aideront. Laissons le roi décider quel sort qui nous attendra.” parla Camille, si doucement, comme toujours. “Vous êtes tous fous! Vous voulez vraiment apporter l'épidémie avec vous dans le sud? Contaminer le domaine du roi? Vous ne pensez qu'à vous!” Personne ne disait un mot, se demandant si Rutho n'avait pas raison
peut-être de dire cela. “Personne ne dit rien? Alors, vous savez que j'ai raison! Moi, je ne veux pas prendre
part à ce nouveau génocide! Détachez-moi et je
ne vous embêterai plus! Sans moi sur ce brancard
vous allez vous rendre plus rapidement au
château et ainsi répandre la mort plus vite dans
les royaumes!” Molann tassa Camille du chemin.
“C'est vraiment ce que tu veux? Vraiment! Ça
va me faire le plus grand plaisir de te détacher et de te regarder



partir dans la forêt.” L'imposant chef était maintenant si près de Rutho, un gros sourire dans le visage. “Je préfère affronter une meute de loups affamés et mourir asphyxié par le nuage vert que d'avoir sur ma conscience des milliers demorts et malades.” Morlann sortie un couteaude sa poche, l'approchant de la gorge de Marik “Je vais

te détacher, mais un faux mouvements et je
n'hésiterai pas. C'est mon choix et non celui du
groupe, on va te donner ta part de ration restant
et une épée, pour le reste débrouille-toi tout seul.
Si tu veux te venger dans le futur, fait le sur moi!”
Rutho se laissa détacher sans protester pour une
fois et se leva. Certains dans le groupe avaient
des regards réprobateurs, d'autre était mal à
l'aise de le laisser partir seul dans cette contrée dangereuse.

Regardant le groupe, Rutho haussa les épaules en regardant la pleine lune. Forlann, le frère du chef, s'avança, tendant son épée à Rutho. “Tiens, tu en auras besoin plus que moi. Même si tu ne mérites pas nos rations et mon épée, je pourrai me dire qu'au moins grâce àmoi, tu vas être un petit peu plus en sécurité.” Arrachant l'épée de la main de l'homme, Rutho eu un

soupir de dédain. “Au moins un qui aura pensé à moi, ce que personne n'a fait durant les dernières années. Ce
n'est pas comme si vous m'avez apprécié avec
toutes ses choses négatives que vous avez dites
à mon sujet.” Camille en avait marre et pour une
rare fois sa voix se fit grave. “Espèce d'insolent!
Tout le village t'a permis de manger, d'être
habillé, d'apprendre les trucs de base de la vie,
après l'accident de tes parents! Tu n'es pas le seul
qui ait subi une tragédie, la vie de notre groupe est une tragédie!”

Les yeux de Camille était plein de larmes et commençais à frapper de l'index la poitrine de Rutho. “D'autres enfants ont subi le même triste sort! J'ai perdu deux enfants et un en couche et ensuite mon mari! Mais même à mon âge je continue, oui, c'est dur,je suis épuisé, mais à quoi ça va me servir de meplaindre sur tout? Toi, même si on te comprenait,tu chiales
toujours, chaque chose mène à te plaindre comme un bébé trop gâté. Tu n'es jamais content, personne ne l'est!
Mais ont fait tous des efforts pour pas rajouter
un fardeau sur les épaules de tous!” Camille
pleurait de rage et de tristesse et maintenant,
elle poussait Rutho. “Va-t'en Rutho, va-t'en!
Aller part! J'ai essayé de remplacer tes parents,
mais je ne suis pas ton parent! Aller part! Je
ne veux plus te voir parmi nous! Je ne veux plus te voir près de




moi!” Camille tourna les talons et parti en courant en direction de sa caravane. Rutho regarda la lune dans le ciel qui était presque à son zénith, la maugréant et
pensant à des malédictions
sur le groupe, il tourna les
talons en direction de la forêt
se sentant juger par la lune.
Dragoènia soupira de tristesse.
Terreur

L'Homme était près de la porte et elle sentait déjà sa peur. Cette fois-ci, il allait payer pour tout ce qu'il lui
avait fait subir. La pression dans son estomac
était fort. Le clique du loquet de sa porte se fit
entendre et la porte s'ouvrit. Un long sourire se
dessina sur le visage de la prisonnière. Le garde
entra dans sa cellule tremblant comme une feuille
au vent, voyant la fille en boule dans un coin
comme chaque jour, il relaxa. “Pourquoi j'ai
peur d'une fille si maigre et chétive.” Pensa-t-il. “Ta peur est

​moindre que quelques instants, mais imprègnent les murs quand même. Dit-elle, tournant la tête pour voir son bourreau. Le visage que le garde vit lui donna des frissons dans le dos. Sur le visage squelettique, ses yeux étaient enfoncés profondément, sous la peau grisâtre, il pouvait voir les veines et ses os. Ce qui effraya l'homme était le sourire qui

s'étendait pratiquement d'une oreille à l'autre, digne des histoires de monstres pour faire peur qui s'affichait sur le
visage. Elle savourait cette terreur comme un fruit
mûr qui était prêt à être manger. “Ce soir, sous
cette pleine lune, c'est à ton tour de souffrir! Tout
ce que tu m'as fait subir ne sera rien comparer
aux châtiments que je déferlerai sur toi!” L'homme
terrorisé, tourna les talons pour sortir de la pièce,
mais la pression de la boule explosa, d'une rapidité
extrême, la jeune fille fut entre le bourreau et la porte. L'homme


vint pour sortir son fouet. “Non! Pas cette fois!” Tendant la main et toucha le front du garde et celui-ci tomba à genoux, la bouche grande ouverte, le fouet roulant de sa main et roulant sur le sol. Dragoènia eu la même réaction que le garde et resta
bouche-bée.
Lorsque Filia-Dam sortit du dôme, tous les elfes de la cité se
Consternation

tenait devant elle, muets, formant un croissant de lune, au milieu se tenait les conseiller bouillonnant de rage. La Reine-mère scrutait la foule à la recherche de sa fille, finalement ses yeux firent contact avec celle de sa progéniture qui était en retrait avec son petit groupe de treize. La gorge nouée, elle ne put s'empêcher et éclata en sanglots. Pendant plusieurs instant le cœur de centaines

d'elfes pleura en harmonie avec leur reine.Dorfax, brisa le silence: "Ceci est votre reine! Celle qui vous a
trahie!” S'exclama-t-il de toutes ses forces.
“Les larmes qui coulent sont celle de la traitrise!
Car elle sait qu'elle vient de lancer une malédiction
d'une éternité de malheur sur voustous! Ne vous
fiez pas à ses larmes, elle vous poignardera
lorsque vous aurez le dos tourné comme elle vient
de le faire! Et cruelle comme elle l'est, votre
Reine-Mère envoie sa propre fille sous le soleil brulant du

désert!” L'émotion était palpable dans les airs, les elfes se regardaient, jetant des regards incrédules sans rien comprendre à Dorfax et la reine. La longue flamme qui sortait du dôme pour se finir dans le nuage rendait la scène encore plus dramatique pour ceux qui se tenaient à l'écart, tous étaient concentrés sur le conseiller et la Reine-mère. Filia-Dam se releva péniblement, séchant ses larmes,

regardant les regards réprobateurs fixer sur elle. Manquant d'énergie, elle ne savait que dire pour se défendre,
elle qui avait vécu l'atrocité de la guerre
Dragonniene, sans peur et sans jamais baisser
les épaules, la tueuse de dragons ne s'était
jamais senti aussi vulnérable que devant cette
foule d'elfes, ces elfes qu'elle avait mis sa vie en
danger et briser ses convictions pour leurs vies.
Se frayant un chemin dans la foule, la princesse
s'avança aux pieds de sa mère. “Mère est-ce vrai? Est-ce que

moi et les miens, nous sommes condamnés à errer dans la vaste étendue de sable et dans le marécage de la puanteur ? “ La foule est un soupir de dédains en entendant le marécage. La seule réponse de Filia-Dam qui fut à peine entendu fut un oui en regardant le sol. “Alors la rumeur que les conseillers allaient vous proposer est donc vrai! Et ils ont gagné! L'amertume dans la voix d'Ilia-Dak se fit sentir. “ Mère,

regarder ma peau! Je suis la fille de la lune! Notre si belle
pleine lune qui est caché par ce nuage taché dela couleur
du sang des dragons. Le jour, j'ai besoin de l'ombre des
arbres, sinon ma peau se brûle et juste, non, jamais, jamais,
je m'approcherai une autre fois du...” Le cœur lui leva,
menaçant de vomir et la foule aussi. Elle s'interrompit
pour regarder un groupe d'elfes vert maladif assis à une
table. “Mais je crois qu'il y en a d'entre nous qui mérite
une place là-bas avec cette puanteur. Et tout ceci est votre faute Reine-
Mère!” Dorfax regardait la scène, il adorait le théâtre, lui-même aimait être théâtral dans ses sermons, il le savait bien. Il réalisa que cette scène, dans sa vie, était probablement la meilleure de toute une vie. Après la performance de sa vie devant le conseil qui avait tourné pleinement en sa faveur. Il savourait avec un sourire en coin ces si belles prestations des actrices, le ton de mépris de la princesse envers sa propre mère


était clair, c'était une attaque directe contre sa mère, qui n'avait pas d'affaire à être. S'il aurait été dans la cathédrale des
spectacles, il aurait bondi de son siège en applaudissant.
Au bout du compte, lorsqu'on y pense, Dorfax avait
gagné un pouvoir sur la cité en tant que Sage des
conseillers, ce qu'il recherchait surtout avec le
bannissement et ce qu'il ne s'attendait le moins, la vie
éternelle. Il réussit à empêcher un sourire de satisfaction.
Enfin, Filia-Dam eu le courage de répondre à sa fille.
“Je me suis battu pour pas en arriver là, je connaissais les rumeurs, mais


j'en suis venue à la conclusion que pour te protéger, toi et ceux qui manient l'essence des dragons, votre destinée sera dans ces deux endroits.” Réussi à dire la reine sans dévoiler ses émotions. “Reine-Mère, je comprends qu'on a des différends avec le reste du peuple, mais de là à nous envoyer dans ces deux endroits, il n'y aurait pas de meilleurs endroits où nous pourrions nous établir?” Plaida Ilya-Dak. “Les
plaines du nord ne sont plus habitables, chez les humains votre sort risque d'être pire qu'ici, chez les nains, c'est le chaos total et
le roi...” Elle dut s'arrêter en repensant au roi des roches,
une boule se noua dans sa gorge, elle fit de gros efforts
pour contenir ses larmes et ravala cette boule de chagrin.
Baissant la tête, elle continua. “Nous allons vous donner
des vivres pour passer les trente prochains jour, quelques
chevaux impériaux, armes et armures pour que vous
puissiez survivre au-delà de la bordure du désert.
Ilia-Dak connait une petite forêt pour pouvoir établir un semblant de base.

Si vous continuez éternellement vers le soleil, vous trouverez une montagne à la fin du désert pour vous mettre à l'abri de la chaleur et quelques clairières selon nos éclaireurs. Là-bas, vous y trouverez paix et prospérité." La princesse lui coupa la parole d'un ton sec et tranchant. “Si on ne meurt pas d'être brulé avant d'y arriver! En plus! Vous croyez vraiment à toutes ces légendes qui raconte que personne n'en est

revenue? Comment on a pu entendre ces histoires si personne en est revenu? Ceci est des contes de fée et les fées n'existe même pas!
Alors comme les dragons, nous sommes condamnés! Qu'il
en soit ainsi! À l'aube, nous partirons avec hargne dans
l'âme. Le désert chaud sera notre destinée.” Descendant
les quelques marches qui la séparaient de sa fille,
Filia-Dam tendit la dague royale tachée de son sang à sa fille. “Ceci est le
s'arrêta pour donner un ton plus dramatique à son histoire, regardant la foule, il continua. “Elle nous a lancé
une malédiction avec les dragons! Nous allons
vieillir éternellement! Elle n'a fait ça que pour
vous PUNIR!” Des chuchotements se propagèrent
dans la foule. “SILENCE!” La Reine-mère regarda
la foule pour finir par faire contact avec les yeux
de sa fille. Bombant le torse fièrement, elle revint
la reine qu'elle était avec son empathie en moins. “Oui, c'est
symbole royal que les membres de notre famille se passe de génération en génération. La royauté qui la porte devient le roi ou la reine des elfes. Maintenant, c'est à ton tour de la porter fièrement pour ton clan. Garde cette dague près de ton cœur et rempli de haine envers


donner des conseils à la reine, c'est elle qui est dans le tort, c'est elle qui fait les choix. “Assez! De très belle parole provenant d'une traitresse et sa fille que vous entendez, que c'est touchant. Ne vous méprenez pas par ces sentiments peuple elfique. N'oubliez pas qu'elle vous a trahis. L'impératrice a choisi son camp et de ce fait, elle a fait une chose interdite et impardonnable.” Le vieillard

ceux qui vous ont banni. J'ai confiance que vous allez devenir plus fort avec ce qui vous attend. Et je sais que je reverrai cette dague
et tes yeux remplis de vengeance. J'attendrai patiemment
ce moment, que cela prenne dix ans, cents ans ou mille
ans, je serai là à t'attendre.” Ilya l'interrompit. “Mère, je
ne pourrai jamais vous en vouloir, mais le reste de la cité
est autre chose. Je m'excuse tout ceci n'est pas votre faute,
mais celui de ce foutu conseil. “ Dorfax roula des yeux en
entendant la mention du conseil et autant d'émotion futile.
C'est que tout est la faute du conseil! Et pourtant les conseillers ne font que


bien vrai, j'ai fait un pacte avec nos seigneurs dragons! Mais ceci est pour le bien de tous! Pour que tous les elfes de la cité et contrées lointaines se rappelle cette journée que le peuple elfique a banni les siens, des frères et des sœurs. Et qu'on oublie jamais que les erreurs du passé construit notre future. C'est

tous les elfes de la cité qui ont décidé lorsque vous avez décidé que certains n'étaient plus les bienvenues! Je crois
sincèrement qu'on aurait pu les aider à contrôler
leurs nouveaux pouvoirs et apprendre d'eux, mais
vous avez décidé autrement de leur faire du tort
et de les mettre à part. Alors, vous allez subir les
conséquences pour les siècles à venir!” Les murmures
envahit la foule à nouveau, les regards réprobateurs
étaient encore plus intenses. “Traitresse!” Un elfe cria en


dégaina son arc et tira deux flèches en un coup sur la reine et la princesse.Filia-Dam cru leurs derniers instants arriver, regardantune flèche se diriger vers la nuque de sa fille et une vers son cœur. Comme dans un mauvais rêve tout était au ralenti et soudain les projectiles s'arrêtèrent dans le vide près de leurs cibles. Les yeux de la foule se tournèrent vers le petit
groupe en retrait tout en sortant leurs armes. Un grand elfe avec le visage marqué par une récente bagarre avec les bras
tendus et poings fermé comme s'il tenait quelque
chose d'invisible, lorsqu'il ouvra les mains les
flèches tomba. Les compagnons se mirent aussitôt
sur le qui vive, dague à la main. Un des elfes
chanta une chanson en langage dragonnien, ce
qui leva l'ire de la foule qui se mit en colère. Les
pleurs de la reine se renouvelèrent lorsqu'elle
vit une horde de flèches s'abattre sur la bande,
son cri de désolance se perdit dans la cime des arbres. Comme

un bruit d'épée qui faisait contact avec un bouclier, les flèches ricochèrent et tombèrent sur le sol. Aussitôt les épées sortirent de leurs fourreaux, la foule se précipitant sur les bannis. “Éclairs, protégez mes compagnons.” La princesse s'exclama-t-elle en faisant un rapide cercle sur le sol en posant ses mains dans son milieu. Des éclairs jaillis de ses


promenant entre ses doigts prêts à envoyer la foudre sur ceux ou celles qui s'approcheraient trop près. Aucun elfes n'osa approcher. “Cessé immédiatement, peuple elfique! Avant qu'il soit trop tard!” Cria Filia-Dam d'une voix qui résonna dans la forêt, mettant fin à tout ce chaos, même les animaux firent silence. Vous

voyez ma reine, ils sont trop dangereux! Nous
devrions les exterminer comme les vermines des
bois, avant qu'ils tuent la populace! Plaida
Dorfax. “SILENCE! Conseiller! Vous avez causé
assez de tort en cette journée!” Coupant le sage
conseiller avec un regard comme notice d'en
arrêter là.“Mère! Laisser nous panser les blessures
et faire des provisions, nous partiront lorsque la pleine lune se
avec les éclairs, se faisant foudroyer. La jeune princesse était prête à accueillir qui s'en prendrait à elle, son
groupe ou sa mère. Des étincelles bleues se
promenaient sur sa peau blanche tout le long
de son corps, des éclairs se promenant entre ses
doigts prêts à envoyer la foudre sur ceux ou
celles qui s'approcheraient trop près. Aucun elfes
n'osa approcher. étincelles bleues se promenaient
sur sa peau blanche tout le long de son corps, des éclairs se

